mardi 13 mars 2012

Syntaxe marine

les marées roulent
déroulent le suspens
promesses d'inachevé
contre ses mers arrêtées
où viennent se buter
l'abandon des questions
le tranchant exclamé
ainsi qu'un regard
elles arrivent délasser
la ride en sable
la ride des âges
l'aride sage
portant en ses yeux
les obscurités et les blonds
du nacre et de l'opale
rien n'y finit



La marée

2 commentaires:

  1. Être
    mouette rieuse
    se moquant du courant
    se jouant du vent et de l'écume.
    Avoir
    du courlis la fébrilité
    la trace éphémère
    au sable, à la vague.
    Oiseaux de mers douces amères
    becs fiévreux en quête
    d'obscures nourritures iodées,
    inoubliables cris
    accents aigus
    à flanc de dune.
    Christine

    RépondreSupprimer
  2. si légères et blanches
    taiseuses dans les terres
    pourtant charognardes
    des traces humaines
    prenant à la grève
    l'abandon des ripailles
    pour lesquelles elles piaillent
    rendant à la grève
    sa promenade, ses rêves
    becs contre couteaux
    pleureuses accueillant
    le retour des chaluts
    et les marins revenus
    à l'image des marées
    douceurs amères
    elles portent lumières
    et ombres en ailes
    marquant leur empreinte
    même éphémère,
    ride insignifiante,
    insouciante

    RépondreSupprimer